Catherine Lara est une artiste française, musicienne, auteur compositeur et interprète. Dès
l’âge de 5 ans, elle étudie le violon. En 1965, après un 1er prix de violon au Conservatoire de
Versailles, Catherine Lara sort du Conservatoire National de Musique de Paris avec le prix de
violon et de musique de chambre. Ses premiers pas vers la célébrité se font doucement. En
sortant du conservatoire, Catherine Lara crée Le Quatuor Lara, orchestre de chambre avec
lequel elle accompagne Claude Nougaro et Nana Mouskouri sur scène.
En 1972, elle sort son premier album intitulé « Ad Libitium ». A partir de 1979, elle s'affirme
comme artiste de rock de la scène française, comme en témoigne son album « Coup d’feel »
sorti cette même année, puis « Geronimo » en 1980. Sur la pochette de ce dernier album, elle
apparaît avec les cheveux courts et torse nu, audacieuse et libérée. Elle confirme cette
tendance dans l'album « La rockeuse de diamant » sorti en 1983.
Avec la complicité de Luc Plamondon et d’Eddie Rosmond, elle crée en 1991 un Opéra Rock :
« Sand et les romantiques ». Un album en hommage à Léo Ferré est édité en 2011 et en
2012, Catherine sort un album dans lequel elle interprète quelques unes de ses chansons dans
un registre Yiddish, « Au Coeur de l’âme Yiddish ».
Catherine Lara est aussi à l’origine de plusieurs créations instrumentales comme
« Aral » (1999), « Au delà des murs » en 2012 (avec Giuliano Peparini qui signe là sa
première mise en scène) ou encore « BÔ, Le Voyage Musical » qui fera l’objet d’un spectacle
en 2018, également mis en scène par Giuliano Peparini.
On pourrait résumer le parcours de cette formidable auteur, compositeur et interprète à une
collection quasi-ininterrompue de succès, entre les premiers prix de conservatoires, les tubes du
top 50, les tournées à guichets fermés, les disques d’or et de platine. D’autres préfèreront y voir
les engagements humanistes, les petites phrases -ou plutôt la petite phrase- et les quelques
actes de pure bravoure comme cette magnifique photo de Catherine signée Richard Avedon et
déjà -on est en 1980- complètement emblématique de son tempérament flamboyant et avantgardiste.
Catherine ne s’est jamais vraiment laissé porter par l’air du temps. Elle a voulu chaque
collaboration, chaque orientation musicale, allant puiser l’inspiration du côté de l’Espagne, de
l’Afrique ou des pays de l’Est. Chacune de ses compositions, pour elle-même ou pour tous ceux
avec qui elle a travaillé, de Barbara à Johnny, en passant par Françoise Hardy, est une marche
pour aller plus haut, vers une harmonie toujours plus parfaite. Une harmonie qu’elle cultive
aussi désormais au quotidien, car si elle a toujours soif de rencontres et de musique, elle a
aussi appris comment récolter jour après jour, les petits bonheurs éphémères que la vie pose
devant nous.